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47L%u2019obscurit%u00e9 me hante. Alors que se succ%u00e8dent les semaines de l%u2019avent, j%u2019aimerais que mon humeur s%u2019%u00e9claire, que la lumi%u00e8re brille et que la joie rayonne. Pourtant, le sapin illumin%u00e9, les chants de bonne nouvelle et de joie, les biscuits sucr%u00e9s et toutes les d%u00e9corations de %u00ab la p%u00e9riode la plus merveilleuse de l%u2019ann%u00e9e %u00bb ne parviennent pas %u00e0 vaincre les t%u00e9n%u00e8bres inqui%u00e9tantes qui se profilent juste au-del%u00e0 du 25 d%u00e9cembre.Au fur et %u00e0 mesure que j%u2019avance en %u00e2ge, la crainte d%u2019%u00eatre confront%u00e9 %u00e0 de plus grandes difficult%u00e9s et %u00e0 de plus profondes afflictions s%u2019accro%u00eet. L%u00e0 o%u00f9 je vis, le 25 d%u00e9cembre ne laisse pas place %u00e0 la f%u00e9licit%u00e9 et %u00e0 la joie, mais %u00e0 l%u2019obscurit%u00e9 litt%u00e9rale du mois de janvier. Les maigres heures de clart%u00e9, le froid glacial et la charge de travail d%u2019une nouvelle ann%u00e9e me plongent dans un %u00e9tat d%u00e9pressif. Une autre page du calendrier se tourne et mes inqui%u00e9tudes se multiplient. Cette ann%u00e9e sera-t-elle celle o%u00f9 tout se passera si mal que je sombrerai ? Le monde va-t-il plonger dans une guerre totale ? Serai-je impr%u00e9voyant au point de produire un g%u00e2chis irr%u00e9m%u00e9diable ? Est-ce l%u2019ann%u00e9e o%u00f9 tout s%u2019effondrera et o%u00f9 le chagrin voilera toute joie ? Laiss%u00e9 %u00e0 mes propres ruminations, l%u2019obscurit%u00e9 l%u2019emporte. %u00c0 chaque fois. Ma perspective est trop %u00e9troite et d%u00e9sabus%u00e9e pour entrevoir l%u2019horizon. L%u2019obscurit%u00e9 est trop envahissante pour penser qu%u2019une lumi%u00e8re naissante puisse chasser les ombres. L%u2019espoir est pour ceux qui ont d%u00e9j%u00e0 gagn%u00e9.